La loi Sapin 2, officiellement nommée loi relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique est entrée en vigueur le 09 décembre 2016. Cette loi couvre divers domaines, allant de la transparence financière à la régulation des activités économiques. Cette nouvelle mouture apporte cependant une modification significative dans le code des assurances qui pourrait de fait, mettre en péril les fonds investis dans les assurances vie.
Les assurances vie menacées en cas de faillite bancaire
C’est précisément l’article 49 de cette loi qui fait monter l’inquiétude chez de nombreux détenteurs d’assurances vie. En effet, celui-ci prévoit qu’en cas de menace pour le système financier français ou européen le haut conseil de stabilité financière (HCSF) a le pouvoir de prendre des mesures temporaires sur les contrats d’assurance vie. Comme il a été édicté dans la loi sapin 2 le HCSF peut, lorsqu’il en statut le besoin, bloquer le rachat des assurances vie par leurs détenteurs, le report du paiement des avances et la limitation des arbitrages.
Le but de la manœuvre est de maintenir une protection financière afin de ne pas déstabiliser encore plus les marchés en cas de crise majeure.
Cette sécurité se traduit naturellement par une perte de confiance des investisseurs dans leurs placements. En temps normal, les contrats d’assurance vie apportent une flexibilité à leurs investisseurs qui peuvent par exemple choisir un rachat partiel ou complet des fonds investis.
La loi Sapin 2 provoque une potentielle perte de contrôle pour les assurés qui peuvent se sentir dépossédés d’un contrôle direct sur leur investissement par le HCSF en cas de besoin émis.
Conséquemment ce type d’investissement devient perméable à toute crise financière ce qui en fait automatiquement un mauvais placement.
L’épargne est menacée au-dessus de 100 000 euros
Si on ajoute à cette mesure la loi sur « la garantie des dépôts et des titres », on se rend compte que l’argent des français ne bénéficie pas de la meilleure des sécurités. En effet, une banque en défaut n’est pas tenue de rembourser les dépôts au-dessus d’un montant de 100 000 euros. Dans un contexte de crise bancaire ou nous voyons les banques tomber en cascade, impossible de ne pas penser au Crédit Suisse en 2023, il devient nécessaire sinon urgent de diversifier son patrimoine.
Mais alors, s’il venait à l’idée d’un investisseur de racheter son assurance vie ou encore de diversifier son patrimoine pour ne pas laisser son argent dans une banque, quel serait le meilleur placement pour le remplacer ?
L’or bien sûr ! Ce métal précieux a toujours profité des périodes d’incertitudes économiques. Sur les 20 dernières années on peut évoquer la crise de 2008 ou encore la crise COVID qui a permis au cours de l’or de connaitre de grandes ascensions. L’or pulvérise depuis records sur records et continuera probablement de le faire compte tenu de l’instabilité de plus en plus flagrante d’un monde financier qui ne survit que par l’utilisation effrénée de la planche à billet.
Finalement, quoi de mieux que compter sur un actif tangible de fait non saisissable par aucune institutions sous aucun prétexte, qui a probablement encore de beaux jours devant lui. Comme le disait le célèbre théoricien de l’or Antal Fekete : « La cause sous-jacente de la crise financière mondiale est l’endettement sans limite. L’or est le seul moyen d’éteindre ultimement la dette. Depuis qu’on l’a expulsé du système monétaire international, la dette totale mondiale ne peut que croître, jamais se contracter. Pour arrêter cette croissance cancéreuse de l’endettement, l’or doit être rétabli dans sa position antérieure de gardien de la qualité de la dette. »